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VISITE ÉCLAIR - VOL​.​I

by David Banjy

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1.
C'est une langue belle avec des mots superbes Qui porte son histoire à travers ses accents Où l'on sent la musique et le parfum des herbes Le fromage de chèvre et le pain de froment Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe En écoutant parler les gens de ce pays On dirait que le vent s'est pris dans une harpe Et qu'il en a gardé toutes les harmonies Dans cette langue belle aux couleurs de Provence Où la saveur des choses est déjà dans les mots C'est d'abord en parlant que la fête commence Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux C'est une langue belle à l'autre bout du monde Une bulle de France au nord d'un continent Sertie dans un étau mais pourtant si féconde Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique Elle a quitté son nid pour un autre terroir Et comme une hirondelle au printemps des musiques Elle nous revient chanter ses peines et ses espoirs Nous dire que là-bas dans ce pays de neige Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout, Pour imposer ses mots jusque dans les collèges Et qu'on y parle encore la langue de chez nous C'est une langue belle à qui sait la défendre Elle offre les trésors de richesses infinies Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie 2X Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe En écoutant chanter les gens de ce pays On dirait que le vent s'est pris dans une harpe Et qu'il a composé toute une symphonie
2.
Personne n'entend Un sanglot de douleur Dans un coin du Brésil Une lamentation triste fait écho Venant du plus grand guerrier indien en captivité Qui par moment chantait Nègre entonne Un chant de révolte plane partout dans l'air De Quilombo dos Palmares Où t’es-tu réfugié ? Lutte pour ceux qui manque de confiance Brise les chaînes qui te retiennent Mais si tu ne fais rien la guerre à la paix La paix à la guerre Si les gens de cette terre Pouvaient chanter ensemble Chantons la douleur oh, oh, oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh, oh, oh Ça résonne nuit et jour C'est assourdissant Ah, mais quelle agonie Cette chanson du travailleur Peu importe où que je sois Dans ce petit coin de paradis Cela sonne juste comme un sanglot de douleur oh, oh, oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh, oh, oh oh, oh, oh, oh, oh, oh
3.
La foule 02:12
Je revois la ville en fête et en délire Suffoquant sous le soleil et sous la joie Et j'entends dans la musique les cris, les rires Qui éclatent et rebondissent autour de moi Et perdue parmi ces gens qui me bousculent Étourdie, désemparée, je reste là Quand soudain, je me retourne, il se recule Et la foule vient me jeter entre ses bras Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne Écrasés l'un contre l'autre, nous ne formons qu'un seul corps Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l'un et l'autre Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux Entraînés par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole Nos deux mains restent soudées Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux Et la joie éclaboussée par son sourire Me transperce et rejaillit au fond de moi Mais soudain je pousse un cri parmi les rires Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne Nous éloigne l'un de l'autre, je lutte et je me débats Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure Étraînée par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole Je suis emportée au loin Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole L'homme qu'elle m'avait donné et que je n'ai jamais retrouvé
4.
Hier encore 03:25
Hier encore, j'avais vingt ans, je caressais le temps J'ai joué de la vie Comme on joue de l'amour et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours qui fuyaient dans le temps J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés Que je reste perdu, ne sachant où aller Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre Hier encore, j'avais vingt ans, je gaspillais le temps En croyant l'arrêter Et pour le retenir, même le devancer Je n'ai fait que courir et me suis essoufflé Ignorant le passé, conjuguant au futur Je précédais de moi toute conversation Et donnais mon avis que je voulais le bon Pour critiquer le monde avec désinvolture Hier encore, j'avais vingt ans mais j'ai perdu mon temps À faire des folies Qui me laissent au fond rien de vraiment précis Que quelques rides au front et la peur de l'ennui Car mes amours sont mortes avant que d'exister Mes amis sont partis et ne reviendront pas Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années Du meilleur et do pire en jetant le meilleur J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs Où sont-ils à présent? À présent Mes vingt ans
5.
2X Refrain T'auras beau dire, t'auras beau faire Pour être heureux n’y a pas de mystère Il y’ qu’un seul truc depuis toujours Il y’a qu’un seul truc et c’est l’amour Tu m’avais dit, méfies toi des nanas Plus c’est mignon, plus ça vous rend fada Ne t’inquiète pas papa, j’en ai connu des tas C’est trop ou pas assez pour t’en méfier 1x Refrain Je ne dis pas, mais prend bien garde aux filles Qui te feront croire que tu es bien père de famille Tranquillise toi papa, il y’ la pilule pour ça Jusqu’au jour où c’est qui l’avalera 1X refrain Bon mais alors, sois discret comme moi Dans tous les cas, garde l’anonymat Je t’ai compris papa, mais qui sont ses filles là Mon garçon, j’ai bien peur qu’elles soient tes sœurs 2X refrain On a beau dire, on a beau faire Pour être heureux n’y a pas de mystère Il y’ qu’un seul truc depuis toujours Il y’a qu’un seul truc et c’est l’amour
6.
La mer 01:35
La Mer, Charles Trenet ------------------------------------- La mer Qu'on voit danser Le long des golfes clairs A des reflets d'argent La mer Des reflets changeants Sous la pluie La mer Au ciel d'été confond Ses blancs moutons Avec les anges si purs La mer Bergère d'azur, infinie Voyez Près des étangs Ces grands roseaux mouillés Voyez Ces oiseaux blancs Et ces maisons rouillées La mer Les a bercés (les a bercés) Le long des golfes clairs Et d'une chanson d'amour La mer A bercé mon cœur pour la vie
7.
Salade de fruits - Bourvil ----------------------------- Ta mère t'a donné comme prénom Salade de fruits, ah! Quel joli nom Au nom de tes ancêtres hawaïens Il faut reconnaître que tu le portes bien Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais à mon père, tu plais à ma mère Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Un jour ou l'autre il faudra bien Qu'on nous marie Pendus dans ma paillote au bord de l'eau Y a des ananas, y a des noix de cocos J'en ai déjà goûté je n'en veux plus Le fruit de ta bouche serait le bienvenu Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais à mon père, tu plais à ma mère Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Un jour ou l'autre il faudra bien Qu'on nous marie Je plongerai tout nu dans l'océan Pour te ramener des poissons d'argent Avec des coquillages lumineux Oui mais en échange, tu sais ce que je veux Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais à mon père, tu plais à ma mère Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Un jour ou l'autre il faudra bien Qu'on nous marie On a donné chacun de tout son cœur Ce qu'il y avait en nous de meilleur Au fond de ma paillote au bord de l'eau Ce panier qui bouge c'est un petit berceau Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais à ton père, tu plais à ta mère Salade fruits, jolie, jolie, jolie C'est toi le fruit de nos amours! Bonjour petit!
8.
La tendresse 02:22
La Tendresse, Bourvil --------------------------- On peut vivre sans richesse Presque sans le sous Des seigneurs et des princesses Y en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non non non non On ne le pourrait pas On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Être inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non non non non Il n'en est pas question Quelle douce faiblesse Quel joli sentiment Ce besoin de tendresse Qui nous vient en naissant Vraiment, vraiment, vraiment Le travail est nécessaire Mais s'il faut rester Des semaines sans rien faire Hé bien, on s'y fait Mais vivre sans tendresse Le temps nous paraît long Long long long long Le temps nous paraît long Dans le feu de la jeunesse Naissent les plaisirs Et l'amour fait des prouesses Pour nous éblouir Oui mais sans la tendresse L'amour ne serait rien Non non non non L'amour ne serait rien Quand la vie impitoyable Vous tombe dessus On n'est plus qu'un pauvre diable Broyé et déçu Alors sans la tendresse D'un cœur qui nous soutient Non non non non On n'irait pas plus loin Un enfant vous embrasse Parce qu'on le rend heureux Tout nos chagrins s'effacent On a les larmes aux yeux Vraiment vraiment vraiment Dans votre immense sagesse Immense ferveur Faites donc pleuvoir sans cesse Au fond de nos cœurs Des torrents de tendresse Pour que règne l'amour Règne l'amour Jusqu'à la fin des jours
9.
Ejo, Ingorane zasa nizikure Ubu zasa niziri ngaha kuhaguma Demera mukahise. Mukanyagato, sinkirigice c’uwo nahora Har’igitutu kindemereye Kahise karagarutse Kuber’iki, yarinzekugenda ntavyo nzi, nt’avyo y’abariye. Noba navuz’ibitarivyo ubundifuz’akahise Oh oh oh Ejo urukwundo gwasa nur’urukino gworoshe Ubundakeneye aho noja kwinyengeza 2X Ndemera mukahise 2X I believe in yesterday
10.
An lè chimin, mwen join’ an vié gran nomn’ Ki di mwen ki i té magicien An sel coup’d’banguette pou li sa pa ayin Pou an magicien ki connèt fè le bien Lè i té ka palé ba mwen, dé zieye té ka cléré et si sa i té ka di a té vré ? Si rev’ nou sé pé réalisé? Pies’ payi an sou la tè pa té ké ni konfli Tchè tout moun té ké rempli soley Té ké rempli soley Wou li ka kouté mwen et kilé coué Ba mwen la min’ou, vini épi mwen Nou ké couri dans tout’ la ville pou rakonté tou moun Que tché yo pé oublié la pen, pé oublié la pen Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh Si ou sa révé Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh Tou sa ké rivé Wou ki ka kouté mwen et kilé coué Ba mwen la min’ou, vini épi mwen Nou ké couri dans tout’ la ville pou rakonté tou moun Que tché yo pé oublié la pen, pé oublié la pen Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh Si ou ça revé Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh Tout ça pé rivé Pou an mond méyé, pou an mond pli bel encô Vaut mié nou pa atann’ an magicien Lè ou croisé an vié madanm Mandéy i si bien mèci Si an voisin bousoin an service, ou pé rann li aussi Pou an mond méyé, pou an mond pli bel encô Cé pa la penn’ atann’ an magicien Mêm’ si ça si dificile, fo gadé l’espoir… pa janmim désespéré, ped la twa Tchimbe pou tchimbe Wou ki ka kouté mwen et kilé coué Ba mwen la min’ou, vini épi mwen Nou ké couri dans tout’ la ville pou rakonté tou moun Que tché yo pé oublié la pen, pé oublié la pen Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh Si ou ça revé Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh Tout ça pé rivé
11.
Mi be Jouné 02:58
Mwen passé toute l’année loin de la colonie Bien souvent nous palé de la vie au pays Ne pas tini ayein, qu t’a fait plus plaisir Qui dit retrouver tous les enciens amis Mi bé jouné, mi… nous té passé, ehhh… Malheureusement, qui c’est pas plus souvent Des souvenir, oui… Bien arrosé, mais… De temps en temps du saké tout la vie Nous déjà trouver nous, très longtemps réuni Et puis les circonstances obligées nous partir Mais malgré la distance, nous peut pas oublié Tous les bons moments, ni nos vielles amitiés Mi bé jouné, mi… nous té passé, ehhh… Malheureusement, si c’est pas si souvent Des souvenir, oui… Bien arrosé, mais… De temps en temps, c’est saké tout la vie Dans jardin là à aux oies, ça t’es passé
12.
Regarde là, ma ville Elle s'appelle Bidon Bidon, Bidon, Bidonville Vivre là-dedans, c'est coton Les filles qui ont la peau douce La vendent pour manger Dans les chambres, l'herbe pousse Pour y dormir, faut se pousser Les gosses jouent, mais le ballon C'est une boîte de sardines, Bidon Donne-moi ta main, camarade Toi qui viens d'un pays Où les hommes sont beaux Donne-moi ta main, camarade J'ai cinq doigts, moi aussi On peut se croire égaux Regarde là, ma ville Elle s'appelle Bidon Bidon, Bidon, Bidonville Me tailler d'ici, à quoi bon? Pourquoi veux-tu que je me perde Dans tes cités? À quoi ça sert? Je verrais toujours de la merde Même dans le bleu de la mer Je dormirais sur des millions Je reverrais toujours, toujours Bidon Donne-moi ta main, camarade Toi qui viens d'un pays Où les hommes sont beaux Donne-moi ta main, camarade J'ai cinq doigts, moi aussi On peut se croire égaux Serre-moi la main, camarade Je te dis "au revoir" Je te dis "à bientôt" Bientôt, bientôt On pourra se parler, camarade Bientôt, bientôt On pourra s'embrasser, camarade Bientôt, bientôt Les oiseaux, les jardins, les cascades Bientôt, bientôt Le soleil dansera, camarade Bientôt, bientôt Je t'attends, je t'attends, camarade!
13.
La Javanaise 02:30
J'avoue j'en ai bavé pas vous Mon amour Avant d'avoir eu vent de vous Mon amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une Chanson À votre avis qu'avons-nous vu De l'amour? De vous à moi vous m'avez eu Mon amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une Chanson Hélas avril en vain me voue À l'amour J'avais envie de voir en vous Cet amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une Chanson La vie ne vaut d'être vécue Sans amour Mais c'est vous qui l'avez voulu Mon amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une Chanson
14.
Je voudrais du soleil vert Des dentelles et des théières Des photos de bord de mer Dans mon jardin d'hiver Je voudrais de la lumière Comme en Nouvelle Angleterre Je veux changer d'atmosphère Dans mon jardin d'hiver Ta robe à fleur Sous la pluie de novembre Mes mains qui courent Je n'en peux plus de t'attendre Les années passent Qu'il est loin l'âge tendre Nul ne peut nous entendre Je voudrais du Fred Astaire Revoir un Latécoère Je voudrais toujours te plaire Dans mon jardin d'hiver Je veux déjeuner par terre Comme au long des golfes clairs T'embrasser les yeux ouverts Dans mon jardin d'hiver Ta robe à fleur Sous la pluie de novembre Mes mains qui courent Je n'en peux plus de t'attendre Les années passent Qu'il est loin l'âge tendre Nul ne peut nous entendre Dans mon jardin d'hiver
15.
Quand on partait de bon matin Quand on partait sur les chemins À bicyclette Nous étions quelques bons copains Y avait Fernand, y avait Firmin Y avait Francis et Sébastien Et puis paulette On était tous amoureux d'elle On se sentait pousser des ailes À bicyclette Sur les petits chemins de terre On a souvent vécu l'enfer Pour ne pas mettre pied à terre Devant paulette Faut dire qu'elle y mettait du cœur C'était la fille du facteur À bicyclette Et depuis qu'elle avait huit ans Elle avait fait en le suivant Tous les chemins environnants À bicyclette Quand on approchait la rivière On déposait dans les fougères Nos bicyclettes Puis on se roulait dans les champs Faisant naître un bouquet changeant De sauterelles, de papillons Et de rainettes Quand le soleil à l'horizon Profilait sur tous les buissons Nos silhouettes On revenait fourbus, contents Le cœur un peu vague pourtant De n'être pas seul un instant Avec paulette Prendre furtivement sa main Oublier un peu les copains La bicyclette On se disait c'est pour demain J'oserai, j'oserai demain Quand on ira sur les chemins À bicyclette
16.
On dit qu'au delà des mers Là-bas sous le ciel clair Il existe une cité Au séjour enchanté Et sous les grands arbres noirs Chaque soir Vers eux s'en va tout mon espoir J'ai deux amours Mon pays et Paris Par eux toujours Mon cœur est ravi Manhattan est belle Mais à quoi bon le nier C'qui m'ensorcelle, c'est Paris C'est Paris tout entier Le voir un jour C'est mon rêve joli J'ai deux amours Mon pays et Paris
17.
Dansons tu dis et moi je suis Mes pas sont gauches, mes pieds tu fauches Je crains les sots, je cherche en vain les mots Pour m'expliquer ta vie alors tu ments ma Soeur, tu brises mon coeur Je pense tu sais, erreurs jamais J'ecoute tu parles, je ne comprends pas bien La belle dame sans regrets Je pleure, tu ris, je chante, tu cries Tu semes les graines, d'un mauvais chéne Mon ble s'envole, tu en a ras le bol J'attends, toujours, mes cris sont sourds Tu ments, ma Soeur, tu brises mon coeur Je pense, tu sais, erreurs, jamais J'ecoute, tu parles, je ne comprends pas bien La belle dame sans regrets Dansons tu dis et moi je suis Mes pas sont gauche, mes pieds tu fauches Tu mens ma soeur, tu brises mon coeur Je pense, tu sais, erreurs, jamais
18.
Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'appelait les Copains d'abord Les Copains d'abord Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la littérature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses matelots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord C'était pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe C'était pas des amis choisis Par Montaigne et La Boétie Sur le ventre ils se tapaient fort Les copains d'abord C'était pas des anges non plus L'Évangile, ils l'avaient pas lu Mais ils s'aimaient toutes voiles dehors Toutes voiles dehors Jean, Pierre, Paul et compagnie C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confiteor Aux copains d'abord Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart C'est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détresse Qu'leurs bras lançaient des S.O.S. On aurait dit les sémaphores Les copains d'abord Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait à bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l'eau n'se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'appelait les Copains d'abord Les Copains d'abord Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'appelait les Copains d'abord Les Copains d'abord
19.
C'est si bon 02:01
C'est si bon, de partir n'importe où Bras dessus bras dessous, en chantant des chansons C'est si bon, de se dire des mots doux Des petits rien du tout, mais qui en disent long En voyant notre mine ravie Les passants dans la rue nous envient C'est si bon, de guetter dans ses yeux un Espoir merveilleux, qui me donne le frisson C'est si bon, ces petites sensations et si nous nous aimons c'est parc'que c'est si bon, si bon, si bon da dada C'est inouï ce qu'elle a pour sduire Sans parler de c'que je n'peux pas dire C'est si bon, quand j'la tiens dans mes bras De me dire que tout sa, c'est a moi pour de bon C'est si bon, et si nous nous aimons Cherchez pas la raison, c'est parc'que c'est si bon C'est parce que c'est si bon C'est parce que c'est si[?] bon
20.
Maladie d'amour, maladie de la jeunesse Si tu n'aimes que moi Reste tout près de moi Maladie d'amour, maladie de la jeunesse Si tu n'aimes que moi Reste tout près de moi Quand l'amour est petit, c'est joli si joli Mais quand il devient fort, méfiez-vous mes amis Caché sous le feuillage, c'est comme un serpent gris Oh oh, N'allez pas quand il dort Surtout le réveiller N'allez pas car il mord Si vous le réveiller 2X Refrain Quand l'amour est petit, c'est joli si joli Mais quand il devient fort, c'est plus beau que la vie J'irai sous le feuillage chercher le serpent gris Oh oh… L'amour c'est la mort Mais c'est aussi la vie L'amour c'est la mort Et c'est le paradis 2X Refrain

about

David Banjy, artiste-interprète originaire du Burundi...

Revisite avec sa guitare les standards de la chanson française, créole, conte des histoires et présente aussi des compositions personnelles dans son répertoire.

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released January 2, 2022

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about

David Banjy Brussels, Belgium

Originaire du Burundi ; Chanteur et bassiste de formation.

Il s'inspire des rythmes africains auxquels il ajoute du chant et des mélodies harmoniques infusées de jazz. Né au Kenya, il a passé une grande partie de sa jeunesse au Burundi où il a appris à jouer de la batterie, du kembe et du nanga. C'est sur les rives du lac Tanganyika qu'il découvre pour la première fois la musique moderne. ... more

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