1. |
La langue de chez nous
03:21
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C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle nous revient chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
2X Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie
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2. |
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Personne n'entend
Un sanglot de douleur
Dans un coin du Brésil
Une lamentation triste fait écho
Venant du plus grand guerrier indien en captivité
Qui par moment chantait
Nègre entonne
Un chant de révolte plane partout dans l'air
De Quilombo dos Palmares
Où t’es-tu réfugié ?
Lutte pour ceux qui manque de confiance
Brise les chaînes qui te retiennent
Mais si tu ne fais rien
la guerre à la paix
La paix à la guerre
Si les gens de cette terre
Pouvaient chanter ensemble
Chantons la douleur
oh, oh, oh, oh, oh, oh
oh, oh, oh, oh, oh, oh
oh, oh, oh, oh, oh, oh
oh, oh, oh, oh, oh, oh
Ça résonne nuit et jour
C'est assourdissant
Ah, mais quelle agonie
Cette chanson du travailleur
Peu importe où que je sois
Dans ce petit coin de paradis
Cela sonne juste comme un sanglot de douleur
oh, oh, oh, oh, oh, oh
oh, oh, oh, oh, oh, oh
oh, oh, oh, oh, oh, oh
oh, oh, oh, oh, oh, oh
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3. |
La foule
02:12
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Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre, nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux
Entraînés par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre, je lutte et je me débats
Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure
Étraînée par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné et que je n'ai jamais retrouvé
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4. |
Hier encore
03:25
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Hier encore, j'avais vingt ans, je caressais le temps
J'ai joué de la vie
Comme on joue de l'amour et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés
Que je reste perdu, ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre
Hier encore, j'avais vingt ans, je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir, même le devancer
Je n'ai fait que courir et me suis essoufflé
Ignorant le passé, conjuguant au futur
Je précédais de moi toute conversation
Et donnais mon avis que je voulais le bon
Pour critiquer le monde avec désinvolture
Hier encore, j'avais vingt ans mais j'ai perdu mon temps
À faire des folies
Qui me laissent au fond rien de vraiment précis
Que quelques rides au front et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes avant que d'exister
Mes amis sont partis et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années
Du meilleur et do pire en jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent?
À présent
Mes vingt ans
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5. |
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2X Refrain
T'auras beau dire, t'auras beau faire
Pour être heureux n’y a pas de mystère
Il y’ qu’un seul truc depuis toujours
Il y’a qu’un seul truc et c’est l’amour
Tu m’avais dit, méfies toi des nanas
Plus c’est mignon, plus ça vous rend fada
Ne t’inquiète pas papa, j’en ai connu des tas
C’est trop ou pas assez pour t’en méfier
1x Refrain
Je ne dis pas, mais prend bien garde aux filles
Qui te feront croire que tu es bien père de famille
Tranquillise toi papa, il y’ la pilule pour ça
Jusqu’au jour où c’est qui l’avalera
1X refrain
Bon mais alors, sois discret comme moi
Dans tous les cas, garde l’anonymat
Je t’ai compris papa, mais qui sont ses filles là
Mon garçon, j’ai bien peur qu’elles soient tes sœurs
2X refrain
On a beau dire, on a beau faire
Pour être heureux n’y a pas de mystère
Il y’ qu’un seul truc depuis toujours
Il y’a qu’un seul truc et c’est l’amour
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6. |
La mer
01:35
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La Mer, Charles Trenet
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La mer
Qu'on voit danser
Le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie
La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer
Bergère d'azur, infinie
Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées
La mer
Les a bercés (les a bercés)
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie
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7. |
Salade de fruit
03:56
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Salade de fruits - Bourvil
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Ta mère t'a donné comme prénom
Salade de fruits, ah! Quel joli nom
Au nom de tes ancêtres hawaïens
Il faut reconnaître que tu le portes bien
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l'autre il faudra bien
Qu'on nous marie
Pendus dans ma paillote au bord de l'eau
Y a des ananas, y a des noix de cocos
J'en ai déjà goûté je n'en veux plus
Le fruit de ta bouche serait le bienvenu
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l'autre il faudra bien
Qu'on nous marie
Je plongerai tout nu dans l'océan
Pour te ramener des poissons d'argent
Avec des coquillages lumineux
Oui mais en échange, tu sais ce que je veux
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l'autre il faudra bien
Qu'on nous marie
On a donné chacun de tout son cœur
Ce qu'il y avait en nous de meilleur
Au fond de ma paillote au bord de l'eau
Ce panier qui bouge c'est un petit berceau
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à ton père, tu plais à ta mère
Salade fruits, jolie, jolie, jolie
C'est toi le fruit de nos amours!
Bonjour petit!
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8. |
La tendresse
02:22
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La Tendresse, Bourvil
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On peut vivre sans richesse
Presque sans le sous
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non non non non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non non non non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Hé bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Long long long long
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non non non non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non non non non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tout nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Vraiment vraiment vraiment
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
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9. |
Ejo / Yesterday
01:50
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Ejo, Ingorane zasa nizikure
Ubu zasa niziri ngaha kuhaguma
Demera mukahise.
Mukanyagato, sinkirigice c’uwo nahora
Har’igitutu kindemereye
Kahise karagarutse
Kuber’iki, yarinzekugenda ntavyo nzi, nt’avyo y’abariye.
Noba navuz’ibitarivyo ubundifuz’akahise
Oh oh oh
Ejo urukwundo gwasa nur’urukino gworoshe
Ubundakeneye aho noja kwinyengeza
2X Ndemera mukahise
2X I believe in yesterday
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10. |
Si ou sa révé
04:27
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An lè chimin, mwen join’ an vié gran nomn’
Ki di mwen ki i té magicien
An sel coup’d’banguette pou li sa pa ayin
Pou an magicien ki connèt fè le bien
Lè i té ka palé ba mwen, dé zieye té ka cléré
et si sa i té ka di a té vré ?
Si rev’ nou sé pé réalisé?
Pies’ payi an sou la tè pa té ké ni konfli
Tchè tout moun té ké rempli soley
Té ké rempli soley
Wou li ka kouté mwen et kilé coué
Ba mwen la min’ou, vini épi mwen
Nou ké couri dans tout’ la ville pou rakonté tou moun
Que tché yo pé oublié la pen, pé oublié la pen
Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh
Si ou sa révé
Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh
Tou sa ké rivé
Wou ki ka kouté mwen et kilé coué
Ba mwen la min’ou, vini épi mwen
Nou ké couri dans tout’ la ville pou rakonté tou moun
Que tché yo pé oublié la pen, pé oublié la pen
Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh
Si ou ça revé
Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh
Tout ça pé rivé
Pou an mond méyé, pou an mond pli bel encô
Vaut mié nou pa atann’ an magicien
Lè ou croisé an vié madanm
Mandéy i si bien mèci
Si an voisin bousoin an service,
ou pé rann li aussi
Pou an mond méyé, pou an mond pli bel encô
Cé pa la penn’ atann’ an magicien
Mêm’ si ça si dificile, fo gadé l’espoir…
pa janmim désespéré, ped la twa
Tchimbe pou tchimbe
Wou ki ka kouté mwen et kilé coué
Ba mwen la min’ou, vini épi mwen
Nou ké couri dans tout’ la ville pou rakonté tou moun
Que tché yo pé oublié la pen, pé oublié la pen
Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh
Si ou ça revé
Oh oh, oh oh, oh oh, oh oh, oh oh
Tout ça pé rivé
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11. |
Mi be Jouné
02:58
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Mwen passé toute l’année loin de la colonie
Bien souvent nous palé de la vie au pays
Ne pas tini ayein, qu t’a fait plus plaisir
Qui dit retrouver tous les enciens amis
Mi bé jouné, mi… nous té passé, ehhh…
Malheureusement, qui c’est pas plus souvent
Des souvenir, oui… Bien arrosé, mais…
De temps en temps du saké tout la vie
Nous déjà trouver nous, très longtemps réuni
Et puis les circonstances obligées nous partir
Mais malgré la distance, nous peut pas oublié
Tous les bons moments, ni nos vielles amitiés
Mi bé jouné, mi… nous té passé, ehhh…
Malheureusement, si c’est pas si souvent
Des souvenir, oui… Bien arrosé, mais…
De temps en temps, c’est saké tout la vie
Dans jardin là à aux oies, ça t’es passé
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12. |
Bidonville (Berimbau)
02:47
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Regarde là, ma ville
Elle s'appelle Bidon
Bidon, Bidon, Bidonville
Vivre là-dedans, c'est coton
Les filles qui ont la peau douce
La vendent pour manger
Dans les chambres, l'herbe pousse
Pour y dormir, faut se pousser
Les gosses jouent, mais le ballon
C'est une boîte de sardines, Bidon
Donne-moi ta main, camarade
Toi qui viens d'un pays
Où les hommes sont beaux
Donne-moi ta main, camarade
J'ai cinq doigts, moi aussi
On peut se croire égaux
Regarde là, ma ville
Elle s'appelle Bidon
Bidon, Bidon, Bidonville
Me tailler d'ici, à quoi bon?
Pourquoi veux-tu que je me perde
Dans tes cités? À quoi ça sert?
Je verrais toujours de la merde
Même dans le bleu de la mer
Je dormirais sur des millions
Je reverrais toujours, toujours Bidon
Donne-moi ta main, camarade
Toi qui viens d'un pays
Où les hommes sont beaux
Donne-moi ta main, camarade
J'ai cinq doigts, moi aussi
On peut se croire égaux
Serre-moi la main, camarade
Je te dis "au revoir"
Je te dis "à bientôt"
Bientôt, bientôt
On pourra se parler, camarade
Bientôt, bientôt
On pourra s'embrasser, camarade
Bientôt, bientôt
Les oiseaux, les jardins, les cascades
Bientôt, bientôt
Le soleil dansera, camarade
Bientôt, bientôt
Je t'attends, je t'attends, camarade!
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13. |
La Javanaise
02:30
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J'avoue j'en ai bavé pas vous
Mon amour
Avant d'avoir eu vent de vous
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
À votre avis qu'avons-nous vu
De l'amour?
De vous à moi vous m'avez eu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
Hélas avril en vain me voue
À l'amour
J'avais envie de voir en vous
Cet amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
La vie ne vaut d'être vécue
Sans amour
Mais c'est vous qui l'avez voulu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
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14. |
Jardin d'hiver
02:55
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Je voudrais du soleil vert
Des dentelles et des théières
Des photos de bord de mer
Dans mon jardin d'hiver
Je voudrais de la lumière
Comme en Nouvelle Angleterre
Je veux changer d'atmosphère
Dans mon jardin d'hiver
Ta robe à fleur
Sous la pluie de novembre
Mes mains qui courent
Je n'en peux plus de t'attendre
Les années passent
Qu'il est loin l'âge tendre
Nul ne peut nous entendre
Je voudrais du Fred Astaire
Revoir un Latécoère
Je voudrais toujours te plaire
Dans mon jardin d'hiver
Je veux déjeuner par terre
Comme au long des golfes clairs
T'embrasser les yeux ouverts
Dans mon jardin d'hiver
Ta robe à fleur
Sous la pluie de novembre
Mes mains qui courent
Je n'en peux plus de t'attendre
Les années passent
Qu'il est loin l'âge tendre
Nul ne peut nous entendre
Dans mon jardin d'hiver
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15. |
La Bicyclette
02:09
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Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
À bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand, y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
À bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
À bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
À bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus, contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
À bicyclette
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16. |
J'ai deux amours
02:04
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|||
On dit qu'au delà des mers
Là-bas sous le ciel clair
Il existe une cité
Au séjour enchanté
Et sous les grands arbres noirs
Chaque soir
Vers eux s'en va tout mon espoir
J'ai deux amours
Mon pays et Paris
Par eux toujours
Mon cœur est ravi
Manhattan est belle
Mais à quoi bon le nier
C'qui m'ensorcelle, c'est Paris
C'est Paris tout entier
Le voir un jour
C'est mon rêve joli
J'ai deux amours
Mon pays et Paris
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17. |
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Dansons tu dis et moi je suis
Mes pas sont gauches, mes pieds tu fauches
Je crains les sots, je cherche en vain les mots
Pour m'expliquer ta vie
alors tu ments ma Soeur, tu brises mon coeur
Je pense tu sais, erreurs jamais
J'ecoute tu parles, je ne comprends pas bien
La belle dame sans regrets
Je pleure, tu ris, je chante, tu cries
Tu semes les graines, d'un mauvais chéne
Mon ble s'envole, tu en a ras le bol
J'attends, toujours, mes cris sont sourds
Tu ments, ma Soeur, tu brises mon coeur
Je pense, tu sais, erreurs, jamais
J'ecoute, tu parles, je ne comprends pas bien
La belle dame sans regrets
Dansons tu dis et moi je suis
Mes pas sont gauche, mes pieds tu fauches
Tu mens ma soeur, tu brises mon coeur
Je pense, tu sais, erreurs, jamais
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18. |
Les Copains d'abord
03:42
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|||
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'appelait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la littérature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses matelots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord
C'était pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'était pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord
C'était pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d'abord
Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lançaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d'abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait à bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qu'ait tenu le coup
Qui n'ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'appelait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qu'ait tenu le coup
Qui n'ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'appelait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
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19. |
C'est si bon
02:01
|
|||
C'est si bon, de partir n'importe où
Bras dessus bras dessous, en chantant des chansons
C'est si bon, de se dire des mots doux
Des petits rien du tout, mais qui en disent long
En voyant notre mine ravie
Les passants dans la rue nous envient
C'est si bon, de guetter dans ses yeux un
Espoir merveilleux, qui me donne le frisson
C'est si bon, ces petites sensations
et si nous nous aimons
c'est parc'que c'est si bon, si bon, si bon
da dada
C'est inouï ce qu'elle a pour sduire
Sans parler de c'que je n'peux pas dire
C'est si bon, quand j'la tiens dans mes bras
De me dire que tout sa, c'est a moi pour de bon
C'est si bon, et si nous nous aimons
Cherchez pas la raison, c'est parc'que c'est si bon
C'est parce que c'est si bon
C'est parce que c'est si[?] bon
|
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20. |
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Maladie d'amour, maladie de la jeunesse
Si tu n'aimes que moi Reste tout près de moi
Maladie d'amour, maladie de la jeunesse
Si tu n'aimes que moi Reste tout près de moi
Quand l'amour est petit, c'est joli si joli
Mais quand il devient fort, méfiez-vous mes amis
Caché sous le feuillage, c'est comme un serpent gris
Oh oh,
N'allez pas quand il dort
Surtout le réveiller
N'allez pas car il mord
Si vous le réveiller
2X Refrain
Quand l'amour est petit, c'est joli si joli
Mais quand il devient fort, c'est plus beau que la vie
J'irai sous le feuillage chercher le serpent gris
Oh oh…
L'amour c'est la mort
Mais c'est aussi la vie
L'amour c'est la mort
Et c'est le paradis
2X Refrain
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David Banjy Brussels, Belgium
Originaire du Burundi ; Chanteur et bassiste de formation.
Il s'inspire des rythmes africains
auxquels il ajoute du chant et des mélodies harmoniques infusées de jazz. Né au Kenya, il a passé une grande partie de sa jeunesse au Burundi où il a appris à jouer de la batterie, du kembe et du nanga. C'est sur les rives du lac Tanganyika qu'il découvre pour la première fois la musique moderne.
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